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/ Conférence au Barreau de Paris le 8 mars
S.A.R. la Grande-Duchesse Maria Teresa de Luxembourg et Chékéba Hachemi étaient invitées au Barreau de Paris (Ordre des avocats de Paris). Elles étaient accompagnées de Tatiana Mukanire, Survivante et administratrice de Stand Speak Rise Up!, venue spécialement de République Démocratique du Congo.
Ensemble, elles ont participé à une conférence exceptionnelle sur le thème du viol comme arme de guerre. Cet événement s’inscrivait dans le cadre de la journée internationale de lutte pour le droits des femmes.
La session, de haut niveau, comprenait le Bâtonnier et la Vice-Bâtonnière de Paris. Étaient également présents Mme Isabelle Rome, ancienne Ministre en charge de l’égalité femmes/hommes, Celine Bardet de l’ONG We are NOT Weapons Of War et administratrice de Stand Speak Rise Up!, ainsi que des avocats et grands reporters. Ces experts ont recueilli les témoignages des victimes et redéfini le viol en regard des enjeux européens.
Ecouter les victimes
S.A.R. la Grande-Duchesse et Chékéba Hachemi ont discuté du travail de plaidoyer de Stand Speak Rise Up!. Elles ont aussi présenté les projets concrets sur le terrain en faveur des Survivantes et des enfants nés du viol. Le témoignage poignant de Tatiana Mukanire a ému l’assemblée, illustrant la réalité vécue par les Survivantes.
Ensuite, le panel suivant s’est concentré sur le recueil de la parole des victimes et la préservation des preuves. Céline Bardet, juriste et enquêtrice criminelle internationale, Maître Michele Hirsch, avocate pénaliste, et Laura-Maï Gaveriaux, grand reporter, ont animé cette discussion.
Enfin, S.A.R. la Grande-Duchesse Maria Teresa de Luxembourg, qualifiée par la Vice-Bâtonnière de « modèle de combat pour toutes et tous », a remercié le Barreau pour son initiative. Elle a salué l’engagement remarquable des participantes et lancé un appel : « Il nous faut nous rassembler pour enfin mettre un terme non seulement aux viols comme armes de guerre, mais aussi à toutes les violences systématiques contre les femmes, violences qui continuent d’être passées sous silence ».