Project Description
/ AFGHANISTAN
Droit à l’éducation pour 20 étudiantes Afghanes en Iran
CONTEXTE
Depuis août 2021, les talibans ont pris le pouvoir en Afghanistan. Les fondamentalistes n’ont pas mis longtemps pour priver les femmes de tous leurs droits : travailler, se déplacer librement, s’habiller, parler à voix haute… Ou encore avoir accès à l’éducation. Des millions d’Afghanes ont vu du jour au lendemain leur droit fondamental à l’éducation bafoué.
La connaissance est un pouvoir, et c’est pour cela que les talibans interdisent aux filles d’étudier. Il n’y a plus d’école publique, seulement la possibilité d’aller à l’école coranique, jusqu’à 12 ans. Depuis le 20 décembre 2022, les talibans ont interdit les études supérieures aux femmes. Dès le lendemain, les Afghanes ne pouvaient plus entrer dans leurs campus universitaires. Elles en sont depuis bannies.
L’Afghanistan enregistre à ce jour le plus haut taux de suicide du monde chez les filles de 15-25 ans, préférant la mort au semblant de vie imposé par les talibans.
→ 20 Afghanes bénéficient de bourses scolaires en Iran
LE PROJET
Le projet a pour objectif de fournir des opportunités d’accès à l’éducation à 20 filles vulnérables d’Afghanistan, vivant dans des camps de réfugiés en Iran ou au Pakistan, en leur offrant des bourses d’études. En Iran ou au Pakistan, ces jeunes filles pourront suivre un cursus dans une langue qu’elles maîtrisent, évitant ainsi d’apprendre une langue étrangère, ce qui constituerait un obstacle supplémentaire. Cette initiative vise à offrir aux jeunes femmes une éducation de qualité, leur permettant de réaliser leurs ambitions académiques tout en contribuant de manière significative au développement de leur communauté et au-delà.
En collaborant avec des établissements d’enseignement renommés en Iran ou au Pakistan, les bourses couvriront les frais de scolarité, l’hébergement et d’autres dépenses connexes, afin que les contraintes financières ne soient pas un frein à leur parcours éducatif.
L’objectif principal est de garantir un accès à l’éducation, d’autonomiser les bénéficiaires et de promouvoir l’égalité des genres. En soutenant les étudiantes tout au long de leur parcours académique, le projet aspire à former des leaders communautaires capables de catalyser des changements positifs en Afghanistan. La réussite de ces étudiantes pourrait inspirer d’autres filles et contribuer à un développement durable et à une égalité accrue dans leur pays d’origine. Ce projet a pour ambition de briser les cycles de marginalisation et favoriser une nouvelle génération de femmes Afghanes éduquées et influentes.
Découvrez nos autres projets en Afghanistan :
Afghanistan : le plaidoyer de Stand Speak Rise Up! porté par Chékéba Hachemi dans les médias
A onze ans elle a fui seule l’Afghanistan pour échapper à la guerre. Réfugiée en France, elle a consacré sa vie à l’émancipation des femmes afghanes. Première diplomate afghane, en poste auprès de l’Union européenne entre 2002 et 2005, elle a fondé l’Afghanistan libre et l’ONG « Stand Speak Rise Up » qui soutient les survivantes de vi… olences sexuelles en zones sensibles. Alors que les libertés des femmes afghanes s’amenuisent depuis le retour au pouvoir des Talibans en 2021, comment trouve-t-elle la force de lutter ? La dégradation du sort des femmes afghanes est-elle inéluctable ? Comment briser le silence et l’inertie de l’Occident face à ce drame ? Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Chékéba Hachemi dans « Un monde, un regard ». Une collection de grands entretiens inspirante dans un monde en manque de repères et de modèles.
À travers l’association Stand Speak Rise Up!, une conseillère de la Grand-Duchesse de Luxembourg se bat pour le peu de liberté qu’il reste aux femmes d’Afghanistan.
Éric Cheysson, chirurgien et président de La Chaîne de l’Espoir, parle de “féminicide social”. Chékéba Hachemi, co-fondatrice de l’association luxembourgeoise Stand Speak Rise Up!, évoque elle “une forme de génocide en même temps qu’un pied de nez à l’Occident”.
La loi promulguée le 22 août dernier par le gouvernement taliban pour « promouvoir la vertu et prévenir le vice » régit désormais de nombreux aspects de la vie des Afghans selon la loi islamique, la charia. Le texte de 87 pages et 35 articles pénalise particulièrement les femmes, son point le plus aberrant étant qu’elle n’ont plus le droit de faire entendre leur voix.
En Afghanistan, les femmes n’ont désormais plus le droit de faire entendre leur voix en public. Trois ans après leur retour au pouvoir, les Taliban continuent peu à peu d’effacer, « au nom de l’islam », la moitié de leur population face au silence de l’autre. Jusqu’où iront-ils ? A quoi ressemble la vie aujourd’hui à Kaboul et ailleurs ? Y a-t-il une porte de sortie à cette prison ? On en parle avec Chékéba Hachemi et Eric Cheysson.
Par une nouvelle loi, les Talibans étouffent encore davantage les droits des Afghanes. Chékéba Hachemi, co-fondatrice de Stand Speak Rise Up!, a dénoncé sur France 2 cette nouvelle loi talibane, qui constitue un nouveau recul des droits des femmes afghanes. La situation en Afghanistan est dramatique.
Trois ans après la prise de pouvoir des talibans, les droits des femmes en Afghanistan continuent de se dégrader. Pour ELLE, Chékéba Hachemi, présidente d’Afghanistan Libre et cofondatrice de Stand Speak Rise Up, réagit à la nouvelle loi sur la morale, qui réduit les femmes au silence.
Jerome Bloch met en avant les propos de Chékéba Hachemi, cofondatrice de Stand Speak Rise Up!, sur la situation dramatique des femmes en Afghanistan.
Stand Speak Rise Up! se mobilise pour les femmes et les filles afghanes à travers des projets de distributions d’urgence humanitaire et l’accès à la santé maternelle et infantile.